J-9
En visitant d'autres blogs je me suis dit qu'il fallait quand même qu'on fasse un effort sur la présentation. Alors voilà, au lieu d'un drapeau à feuille d'érable bien commun, je voulais vous sortir le drapeau de l'Ontario. Mais personne n'aurait reconnu (je vous le mets pour votre culture générale quand même ;-)
Donc voilà, j'ai trouvé à la place l'une des vues d'Ottawa qui nous a donné envie d'y aller, c'est pas vilain ou bien? Non juste au cas où vous seriez pas encore décidés à faire le déplacement...
A part ça quoi d'autre? J-9, les cartons stagnent un peu je dois dire, mais cette semaine va être efficace, je le sens. 2 visites de la maison aujourd'hui, des gens qui ont l'air motivés, croisons les doigts. La neige qui a pas mal fondu. Le lave-linge a été estimé irréparable, le nouveau arrive mercredi (en attendant merci maman pour la lessive...). Le Nouvelliste est résilié... Cumulus et sa cousine Supercard aussi (mais c'est bête des fois les réflexes, j'ai quand même tendu la fameuse carte à la caissière tout à l'heure en faisant le plein de couches!). J'ai débranché définitivement mon ordinateur fédéral, qui reprend la route de Berne jeudi... les dernières factures sont parties aussi, ça nous fera un peu d'argent qui rentre encore mi-mars, on va pas cracher dessus. Y a encore des factures à payer. Donnant donnant. Bien joli de rajouter des pièces, mais après faut leur mettre des portes, des fenêtres, ça coûte tout ça!
J'aurais pu faire un post spécial pour mon coup de stress concernant notre escale à Montréal, encore un truc qui faire rire Alain (homme qui rit...); donc je vous raconte en bref (pour ceux qui n'ont pas essuyé un coup de fil paniqué ces derniers jours): on entre sur le territoire canadien à l'aéroport de Montréal. Notre correspondance pour Ottawa est 1h30 plus tard. Durant cette 1h30, nous allons devoir (dans l'ordre ou le désordre): descendre de l'avion avec les petits qui seront sûrement HS; récupérer nos 184 kg de bagages (à l'heure actuelle j'ai encore un peu d'espoir de ne pas utiliser la totalité, mais en théorie, c'est ce à quoi nous avons droit) et les planter sur 2-3-4 charriots; passer à la douane et indiquer au gentil douanier à combien de kilos de chocolat et de fondue toute prête nous n'avons pas pu renoncer; éventuellement nous faire fouiller (ainsi que les 160kg de bagages et les 24kg de mets typiquement suisses) s'il craint que nous n'ayons planqué de la viande sèche entre les chaussettes; passer ensuite à l'immigration; ce qui n'est pas une histoire bien compliquée quand on va en vacances à Montréal, mais qui peut le devenir quand on arrive avec des permis de travail à faire valider (une future collègue française m'a dit que ça lui avait pris 3h!). Sortir du "hall des douanes", déposer nos 184kg de bagages au comptoir "correspondance". Courir au "préembarquement A". Avec Maxime qui ouine et Johann qui préférerait visiter les boutiques de Duty Free. Sauter dans l'avion bis. Ben quand j'écris ça, je me dis - n'en déplaise à notre estimée agent de voyage, pour qui on a largement le temps "et normalement l'avion attend et au pire vous prenez le vol suivant" - que j'ai raison de stresser. On vous racontera...
La bonne nouvelle c'est qu'à Ottawa, une voiture AVIS (que dis-je une voiture? un minivan! parce que les bagages, dans une Yaris, ça l'aurait pas fait!) nous attend; et ensuite une gentille famille dans son B&B. Et vogue la galère!