Six mois...
Ca fait six mois qu'on est là, et pourtant on a pas encore tout découvert. Mais on est en bonne voie :-) Après avoir récupéré les Baudat après leur vadrouille au Québec et arrosé l'anniversaire de grand-papa (note à tous ceux qui ont envoyé un sms sans recevoir de réponse, les cartes easy ne passent pas ici, donc Jean-Maurice recevra vos messages à son retour sur sol helvétique), nous avons bénéficié - une fois n'est pas coutume - d'un peu de chance météorologique pour un dimanche de découverte de la capitale. C'était l'occasion de faire les touristes typiques et de sauter dans un bus impérial pour plus d'1h30 de vadrouille dans Ottawa. Et pas une goutte de pluie. Bon, on a pas tenté le diable, on a pas essayé le parc de la Gatineau... mais quand même, on a eu du bol, on a même pu finir par une belle balade à pied au bord de la rivière. Merci Météomédia, qui pour une fois s'était trompé avec ses averses. Et qui continue de se tromper en annonçant la pluie tout les soirs.
La semaine a recommencé sur les chapeaux de roue; de Cadillac, les roues. Non parce que chez Hertz, ils sont assez aimables, mais une Hyundai sans clim par 38°C suivie par une Toyote sans radio pour faire des centaines de bornes, faut pas pousser. Donc rechangement de voiture. En même temps, à chaque fois ils en filent une qui en jette plus. A ce train-là, dans une semaine beau-papa roule en décapotable ;-) Le temps est toujours aussi beau, ce qui laisse aux enfants et aux grands-parents le loisir de profiter des parcs et aménagements extérieurs. Désolée pour ceux qui ont eu la rentrée scolaire hier: Maxime, lui, était à la plage. Encore trois semaines avant le début des choses sérieuses. En attendant, on cherche activement une gardienne un peu plus professionnelle qu'Andrée et Alain continue de faire les petites annonces pour trouver un job à la hauteur de ses compétences.
Finalement, ça fait six mois qu'on est là et on est plutôt bien "installés". On a atteint nos objectifs d'intégration élémentaires, mais les possibilités d'améliorations existent... On a vu pas mal de pays, mais on a encore pas mal à découvrir. Selon comment les choses évoluent, on peut être à la moitié du chemin ou à un tiers seulement (la date de notre retour dépendra de plusieurs facteurs notamment la maison - louée jusqu'à fin février, mais après c'est le point d'interrogation). Alors on y pense à ce retour, déjà; avec l'impression que février 09, c'était hier, et que février 2010, c'est demain. Mais avec le sentiment aussi d'avoir vécu ces six premiers aussi pleinement que possible et la certitude que nous rentrerons comme nous sommes partis: sans regrets, que ce soit en février ou en été 2010.