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Destination Ontario
28 mars 2009

La malédiction du téléphone

Depuis qu'on est arrivés, Alain est victime d'un mauvais sort dès qu'il a qqch à voir avec la téléphonie canadienne. Comme expliqué dans un message précédent, le coup des cartes prépayées pour le natel, ça revient un peu cher. Mais le système est assez bien prévu: quand tu veux recharger ta carte, tu vas dans un magasin d'électronique ou directement chez Rogers (le prestataire, pourtant il devrait être efficace avec un nom pareil), tu dis que tu veux recharger ta carte, tu files les sous au vendeur, qui tapote sur son clavier et te donne un ticket. Après tu dois composer le *611, suivre les indications, rentrer le code qui figure sur le ticket et ton compte est mis à jour. En théorie. Ou quand c'est moi qui le fais. Quand c'est Alain, la malédiction du téléphone entre en action. Déjà la première chose que l'automate te demande, au *611, c'est si tu veux le service en français. Pour l'avoir, tu dois dire "français", ce qui te donne l'air un peu bête quand t'es au milieu du Centre Rideau. Mais bon ça marche. Avec moi. Avec Alain, ça doit être l'accent ou je sais pas, en tous cas, l'automate refuse systématiquement de changer de langue et embraye en anglais. Ca doit être Mélanie (c'est le nom de l'automate en français) qui aime pas Alain. Bref, chaque fois il doit se débattre avec l'automate. Une fois il a tenté de recharger son compte à partir de la Visa, c'est aussi possible. Ca marche très bien. Quand c'est moi qui le fais. Quand c'est Alain, l'automate s'obstine à lui demander un numéro à 14 chiffres alors que la Visa en a 16 et ça se finit toujours par un échec. Comme il est pas copain avec l'automate, on s'est dit qu'il fallait essayer à partir du site internet de Rogers. Cette fois y a qu'à cliquer sur l'onglet, pas besoin de dire "français" et donc pas de résistance à l'accent comberain. En théorie. Parce qu'en pratique, quand c'est Alain qui est sur le site, ça marche jamais. Toujours pas le bon nombre de chiffres, ou alors une panne temporaire du service. C'est un mauvais sort ou je ne m'y connais pas, ils doivent avoir un moyen de le reconnaître...

Vu qu'avec le natel, c'est pas terrible et qu'Alain avait un coup de fil à passer à Toronto pour un boulot, il a tenté la cabine publique. Pour les appels nationaux, tu achètes une carte à 5$ et après, en théorie, tu appelles le numéro qui est dessus et tu suis les instructions. Tu appuies sur 2 pour avoir le français, tu rentres le code, l'automate te dit que tu as 300 minutes de téléphone, etc. En théorie. Parce qu'en pratique, Alain n'a jamais eu accès au numéro qui permet de mettre le français. Ni aux étapes suivantes. Quand j'ai essayé depuis mon portable mais avec la même carte et le même numéro, ça a marché du premier coup. Il avait dû tomber sur la seule cabine publique pourrave de tout Ottawa.

Alors merci à la personne qui a piqué une petite poupée à son effigie avec une épingle de retirer l'épingle demain matin. Le technicien de Bell doit venir pour notre ADSL qui fonctionne pas, on aimerait pas qu'il ait un accident sur la route ou tout autre problème qui l'empêcherait de venir. On a vraiment besoin de lui, surtout que l'internet par le câble sera coupé lundi, après 3 rappels destinés à un ancien locataire parti sans laisser d'adresse et sans régler une facture de plus de 300$. Donc si vous voulez avoir de la lecture la semaine prochaine sur le blog, ENLEVEZ CETTE FICHUE EPINGLE.

Ce matin j'ai oublié le chapitre "ma carte prépayée se vide toute seule". C'était aussi un effet secondaire de la malédiction du téléphone. Sans comprendre pourquoi ni comment, la carte d'Alain se déchargeait à la vitesse de la lumière. Bien sûr, il recevait ces messages de concours bizarre tous les jours, un SMS qui te demande de répondre à une question pour gagner je ne sais quoi, comme ça peut arriver en Suisse d'ailleurs. Mais il n'avait jamais répondu. Et puis là, une fois de plus, sa carte à peine rechargée était à 7$ après 3 SMS envoyés... Et même le trajet Canada-Suisse, c'est pas bien cher pour les SMS, 25 centimes seulement. Bref, 2 dollars de disparu. Et aucune activité recensée sur le téléphone, si ce n'est l'un de ces messages de concours. Une petite recherche internet plus tard, on a découvert que c'était une arnaque, un site frauduleux qui envoie des SMS sur ton natel, mais tu te vois débité de 2$ par SMS reçu. Comment le numéro d'Alain était arrivé dans leur base de données, aucune idée, mais il y était, c'est certain. Une fois le problème découvert, il a suffi d'un coup de fil pour rectifier le tir... Mais c'est vraiment de l'acharnement.

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Commentaires
S
Jonas joue pas mal à la poupée ces temps... je me demande si il y est pas pour qqch dans la malédiction alanesque!
C
Je n'ai rien fait non plus, promis! Je t'ai écrit plus en détails sur ton adresse gmail. A+
M
J'y suis pour rien dans les téléphones ! Moi je m'occupe de faire arriver à l'heure les bus !
T
Promis, juré, c'est pas nous....<br /> Mais c'est à peine croyable... Tiens-nous aucourant... J'essaie de lui envoyer plein d'ondes positives. ça devrait marcher... Bisous
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